Les 5 festivals les plus originaux du monde

Chaque année dans le monde entier ont lieu des centaines de festivals, consacrés aux différents protecteurs, aux dieux, aux changements saisonniers ou encore aux événements historiques. Mais dans cette multitude, il y a des festivals se démarquant par leur originalité et leur imaginaire.

Commençons par le Festival au désert à Mali. C’est un festival musical le plus éloigné. Pour y arriver, il faut faire 3 jours de méharée au Sahara. C’est le seul festival de la culture touarègue (le peuple sur le territoire du Mali). On peut y voir les performances musicales et les danses touareg, les combats d’épées, les courses de chameaux. Les numéros se tiennent directement sur le sable, sans équipement acoustique sophistiqué, illuminés par le feu des flambeaux et des bûchers. Vous ne verrez pas d’hôtels ni d’auberges. Les invités du festival sont logés dans les habitations accueillantes des Touaregs.

Parmi les festivals les plus épouvantables, on nomme la Noche de Brujas (la Nuit des sorcières) au Mexique. La tradition de cette fête a ses racines dans un passé révolu, à la naissance des histoires sur les chamans, les mages, les guérisseurs et les ensorceleurs. Le festival a lieu annuellement au premier vendredi du mois de mars. Lors de cette nuit de fête, des centaines de chamans, de sorcières, de guérisseurs et de voyantes arrivent dans une petite ville mexicaine Cerro-Mono Blanco. On y rencontre également les amateurs de la médecine non-traditionnelle, qui y viennent pour se libérer de leurs énergies négatives et pour acquérir un totem, un objet-protecteur ou encore une potion magique. Dans cette « capitale » de la sorcellerie, on peut trouver un remède pour toute malédiction.

Le festival masculin Naghol dans une petite république Vanuatu est de droit considéré comme le plus dangereux. Ses habitants croient que, avant de pouvoir choisir sa fiancée, tout homme doit passer des dures épreuves. Pour obtenir un statut d’homme et sa place entière dans la tribu, les jeunes garçons doivent passer un test de saut à l’élastique. Le Naghol – un rituel mortellement dangereux. Dans la jungle, on construit une sorte de tour en bois de 30 mètres de haut. Le jeune participant monte la tour, attache ses pieds avec la liane dont l’autre bout est accroché à un arbre voisin, et fait un pas vers l’inconnu. La longueur de la liane est mesurée de façon qu’entre la terre et le sauteur ne reste que quelques centimètres. Tout le monde n’est pas prêt pour une telle épreuve. Les dangers sont multiples, la liane peut se déchirer etc…

Encore un festival complètement fou, c’est le Festival Cooper’s Hill Cheese Rolling. Cette manifestation a lieu chaque année, le dernier lundi de mai, sur la colline Cooper’s Hill, à Cheltenham, en Angleterre. Ce jour-là, la colline devient une scène d’un événement véritablement bizarre. Les gens se réunissent en haut de la colline Cooper’s Hill et se partagent en petits groupes. Après quoi, ils descendent la colline en courant, tout en essayant de rattraper la tête de fromage qui roule devant. La descente étant ardue, le fromage peut atteindre la vitesse de 112km /h. Les participants se retrouvent assez souvent à l’hôpital. En revanche, celui qui franchit le premier, sain et sauf, la ligne d’arrivée, reçoit comme récompense le fromage en question.

La Fiesta de Santo Thomás à Chichicastenango, Guatemala, est un festival qui ne s’arrête pas. Le Saint Thomas est le patron de la ville. Pour l’honorer, on organise les parades, les danses, les marches déguisées et les feux d’artifice. Toute la semaine de 13 à 21 décembre, les habitants de Guatemala font la fête sans relâche. Le dernier jour de la fiesta, les hommes essaient de grimper le poteau en bois de 30 mètres, qui, de surcroît, tourne autour de son axe et change subitement son hauteur. En attachant ses jambes ou ses mains au poteau, les braves participants risquent leur vie afin de démontrer leur courage. Par contre, le heureux gagnant peut choisir parmi les jeunes filles sa fiancée.

Ces cinq festivals attirent les millions de touristes, désirant non seulement de voir les rites étranges, mais d’y participer.